Newsletter du Chanvre n°18 : mai 2023

La personnalité de la filière

Marc Sourdeau, nouveau président d’Hemp-it et Hemp-it ADN

Installé depuis 1990 sur une exploitation de 170 HA dont 70 à 75 HA en production de semences (maïs, oignon, chicorée et 12 à 13 HA de chanvre), Marc Sourdeau a été élu président de Hemp-it et Hemp-it ADN en décembre dernier. Membre du bureau depuis quatre ans, il accède à ce poste après avoir été secrétaire et vice-président. Un de ses objectifs est de regagner les marchés perdus à l’export. « En 2019, 60 % de la production étaient vendus à l'export et 40 % en France, relate Marc Sourdeau. Pour la récolte 2022, la tendance s'est inversée avec 55 % de la production destinée à l’Hexagone. En 2019, la coopérative s'est dotée d'un nouvel outil industriel avec une capacité de production de 3 000 t de semences. La production était alors de 1 800 t. Mais depuis, nous avons perdu des marchés à l'export, notamment en raison de la crise énergétique, la transformation du chanvre demandant beaucoup d'énergie. La production a chuté à 1 420 t pour la récolte 2022.  Mais je reste optimiste. Le chanvre, matière première biosourcée, a le vent en poupe. On en parle pour de multiples débouchés. La transformation du chanvre va forcément se développer même s’il faudra du temps. Côté production de semences, il faut que nous soyons prêts à répondre à ce développement futur. » Autres objectifs pour le nouveau président : obtenir relativement tôt les souhaits des clients en termes de variétés pour anticiper la production de semences et ainsi coller au marché, et communiquer auprès des chanvriers sur les nouvelles variétés développées par Hemp-it ADN pour qu’ils les testent dans leur bassin de production.



Les débouchés

Construction
Un hôtel quatre étoiles à Pornic 

A Pornic (Loire-Atlantique), la construction d’un hôtel 4 étoiles incluant du chanvre est une première. Celui-ci devrait être livré en partie cet été. Tous les murs extérieurs ont été construits en béton de chanvre projeté sur une ossature primaire en béton et une ossature secondaire en bois. 12,5 t de chènevotte ont été nécessaires pour obtenir un mur de 31 cm d’épaisseur. Le béton de chanvre est protégé, notamment des conditions atmosphériques (humidité, sel…), par un enduit à la chaux. Le béton de chanvre a été choisi essentiellement pour son confort d’été. Il permettra en effet de maintenir une certaine fraîcheur à l’intérieur de l’hôtel, même avec des températures extérieures élevées. Les cloisons intérieures ont également été réalisées en laine de lin, coton et chanvre. Par ailleurs, Pornic étant situé dans une zone avec une certaine activité sismique, le béton de chanvre conforte le bon comportement sismique de la construction (qualité démontrée en laboratoire). Mais ce critère n’étant pas pris en compte dans les Règles Professionnelles, la filière ne peut s’appuyer sur cet avantage pour promouvoir le béton de chanvre.



Du béton de chanvre pour la nouvelle usine des Chanvres de l’Atlantique 

L’usine des Chanvres de l’Atlantique située à Geours de Maremme (Landes), en fonctionnement depuis mai 2022, transforme la graine de chanvre et abrite également des bureaux. Les murs ont été conçus en béton de chanvre projeté (chènevotte et argile) avec une ossature en bois. A l'intérieur de ce bâtiment d’une surface de 1 500 m2, deux chambres froides (250 m² et 50 m²) utilisées pour conserver la graine à 1°C sont également conçues avec des murs en béton de chanvre (chènevotte avec un liant à base d'argile et de chaux). Ces bétons avec de l’argile sont hors Règles professionnelles de Construire en Chanvre mais très performants. « Comparé à notre première usine que nous avions en location avec des chambres froides isolées avec 20 cm de polystyrène, nous observons ici que les moteurs des groupes froids de ces chambres froides se mettent en route 10 fois moins, explique Vincent Lartizien, fondateur des Chanvres de l’Atlantique. Les analyses des données sont actuellement en cours pour mesurer précisément le gain énergétique réalisé. Nous constatons également un bien-être thermique dans les locaux. L'été dernier quand la température a atteint 40°C à l’extérieur, nos locaux n'ont jamais dépassé 25°C (sans climatisation). Inversement, cet hiver quand la température extérieure est descendue à 0°C, les locaux affichaient au minimum 15°C. » Une deuxième usine va être construite prochainement pour le défibrage du chanvre. « L’objectif est d’aller beaucoup plus loin dans l'utilisation du chanvre lors de cette construction. »



Un complexe scolaire à Castelsarrasin 

Retrouvez le dossier de Presse de Saint Astier (producteur de chaux) sur la construction de ce complexe scolaire de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne)



Plasturgie
Des scooters électriques en chanvre 

Dans le cadre du projet Ssuchy (2017-2022) piloté par le laboratoire Femto-ST basé à Besançon, qui regroupait 17 partenaires publics et privés, avec l'objectif de développer des matériaux composites biosourcés utilisable par l'industrie, des matériaux à base de chanvre (fibres de chanvre et résine végétale) ont été mis au point avec des propriétés mécaniques spécifiques qui peuvent concurrencer les matériaux à base de fibre de verre, voire de fibre de carbone. Suite à ces travaux, un chassis monocoque pour scooter électrique est déjà fabriquée par l'industriel hollandais NPSP pour le fabricant de scooter Van Eko. « Cette coque d’une seule pièce offre un intérieur creux pour le casque mais également la batterie électrique, souligne Vincent Placet du laboratoire Femto-ST. Il s’ensuit également un allègement du scooter et un allongement de son autonomie.» Deux autres applications ont été travaillées mais pas encore industrialisées : une planche de cockpit pour l'entreprise aéronautique allemande Eadco. « Il nous reste un critère de résistance au feu (sur les quatre obligatoires) à réussir. Pour cela, un nouveau projet est nécessaire pour poursuivre nos travaux. » Autre application : une planche de coffre pour l'équipementier automobile français Trèves. « Pour l'instant, les prototypes répondent à une partie du cahier des charges (propriétés mécaniques, durabilité) mais pas encore aux cadences de production à cause de la résine végétale utilisée. Le deuxième frein est le prix des pièces supérieur à ce que vise Trèves. »



Du chanvre sur les bateaux de Bénéteau 

Les clients du groupe Bénéteau souhaitant des bateaux de plus en plus respectueux de l'environnement, ce dernier a notamment réfléchi à la substitution d’une partie de la fibre de verre par des fibres végétales. « Cavac Biomatériaux étant situé à 30 minutes de Bénéteau et celui-ci étant intéressé par une origine locale de la matière première, nous avons développé ensemble un matériau à base de chanvre avec un grammage spécifique, explique Jean-Philippe Perrin de Cavac Biomatériaux. Une fois validé par leur laboratoire, ce matériau a été transféré pour l'industrialisation au groupe Chomarat, fournisseur historique de Bénéteau pour les fibres de verre, avec qui nous avons travaillé main dans la main pour servir Bénéteau. » Ce matériau à base de chanvre, maintenant utilisé par Bénéteau pour les capots de coffre de pont, permet d'alléger un peu le produit en remplaçant une partie de la fibre de verre. C'est également un avantage pour le recyclage du bateau en fin de vie. Il a été présenté officiellement en avril 2022 au Salon International du multicoque à La Grande Motte. En avril 2023, il a été finaliste des JEC Innovations Awards. Après l'automobile, le chanvre arrive donc dans le nautisme !



Textile
Normandie : les producteurs de lin se mettent au chanvre 

Après 70 HA en 2022, 273 HA de chanvre sont implantés cette année par 40 agriculteurs de la Plaine de Caen et des alentours qui produisaient déjà du lin textile pour la Linière de Caen. Ce chanvre est destiné à être défibré en fibres longues par la coopérative pour le marché du textile. La Linière de Caen est la première structure en France à défibrer le chanvre en fibres longues grâce à l’adaptation d’une ligne de teillage (séparation fibre-paille) du lin. Sur ces exploitations, le chanvre, qui côtoiera le lin, prend la place de la betterave sucrière suite à la fermeture de la sucrerie mais également d’autres cultures.



Slip Français : la collection en chanvre s’élargit 

Après des chaussettes, caleçons et polos réalisés avec un mix chanvre-lyocell lancés en 2022, le Slip Français élargit sa gamme de vêtements à base de chanvre avec un short et un sweat-shirt en molleton de coton et de chanvre.



Alimentation
Succès du chanvre au SIA 

Comme chaque année au SIA, InterChanvre a animé une journée autour du chanvre sur le stand de Terre Oléopro. Cette année, les visiteurs ont pu déguster des graines et de l’huile de chanvre produite devant eux grâce à une presse à huile du fabricant Ecolea Technologie. Plus de 50 kg de chanvre ont ainsi été pressés et 550 doses de graines de chanvre distribuées. Si beaucoup de consommateurs sont arrivés sur le stand avec une petite réticence sur le chanvre en tant qu’ingrédient alimentaire lié à la méconnaissance du produit et de ses utilisations, ils en sont repartis convaincus après la dégustation ! Un vrai succès !



Produits à base de CBD : des avancées plus rapides en France qu’au niveau européen 

Au niveau européen, l’UIVEC (Union des Industriels pour la Valorisation des extraits de Chanvre) souhaite accélérer la procédure d'autorisation des ingrédients à base de CBD (qui sont considérés comme étant des Novel Food). Près de 200 dossiers de demande d’autorisation de commercialisation sont en effet en attente. « Les délais sont anormalement longs car la Commission Européenne et l’Efsa ont changé plusieurs fois leur fusil d'épaule, nous demandant des données supplémentaires, explique Zoé Demange, déléguée générale de l’UIVEC. Pour accélérer cette procédure, nous réfléchissons à la réalisation d’études communes car plusieurs de nos membres ont déposé des dossiers Novel Food. Nous sommes également en contact avec des acteurs américains. Ceux-ci nous ont fait part de la parution en juin d’une étude importante contenant un certain nombre de données toxicologiques que nous pourrions fournir à la Commission Européenne pour la rassurer. »
● En attendant, au niveau français, l’UIVEC a travaillé avec les autorités à la mise en place de mesures afin de clarifier la situation applicable aux produits à base de CBD en alimentation humaine dans l’Hexagone. « Malgré l'absence d'autorisation européenne, des États Membres, dont la France, tolèrent en effet la commercialisation des produits à base de CBD sur le marché de l'alimentation humaine. Les critères suivants ont ainsi été retenus pour les produits alimentaires en France : 20 % maximum de CBD, une dose maximale journalière de CBD de 50 mg, une dose de THC journalière inférieure à la dose de référence de l’EFSA (1 µg/kg de poids corporel), pas d'allégations thérapeutiques ou de santé. Cela permet de conserver sur le marché tout produit alimentaire contenant du CBD qui respecte ces critères et d’écarter les autres. » L’UIVEC a également obtenu la possibilité de pouvoir déclarer aux autorités (et donc de commercialiser) via Téléicare* un complément alimentaire contenant du CBD (à condition qu'ils respectent les critères cités auparavant), chose impossible avant mars 2023.
*Téléicare vous permet de transmettre directement votre déclaration de mise sur le marché de complément alimentaire à la DGCCRF, en mode dématérialisé.



Sur le terrain

Réforme de l’assurance récolte : un nouveau dispositif à trois étages 

● Le précédent dispositif de l’assurance récolte reposait sur le régime des calamités agricoles et sur l’assurance multirisques climatiques qui bénéficiait d’une subvention au titre des aides de la Pac. Or moins de 20% des agriculteurs étaient couverts. De plus, les grandes cultures étaient exclues du régime des calamités agricoles. L'objectif du nouveau dispositif est de mieux couvrir les agriculteurs.

● Il comporte trois étages de couverture des risques :
- les aléas de faible intensité (1er étage) sont assumés par les agriculteurs assurés et non assurés.
- les aléas d’intensité moyenne (2e étage) sont pris en charge par l’assurance multirisques climatiques subventionnée pour les agriculteurs assurés. Le seuil de déclenchement est de 20 % de pertes de récolte pour les grandes cultures.
- les aléas exceptionnels (3e étage) déclenchent une intervention de l’État y compris pour les agriculteurs non-assurés. Les conditions d’indemnisation sont cependant plus favorables pour les agriculteurs assurés (90 % au lieu de 45 % en 2023 pour les non-assurés). Le seuil de déclenchement est de 50 % de pertes de récolte pour les grandes cultures.

● Les agriculteurs sont également inciter à s’assurer grâce notamment à un taux de subvention des primes et cotisations d’assurance porté à 70% en 2023 (contre 62% en moyenne en 2022) et un périmètre des garanties subventionnables élargi, avec notamment un niveau de franchise subventionnable dès 20% (contre 25% en 2022).

● Les prix de référence pour le chanvre pour 2023 (barème socle) pris en compte par l’assurance pour calculer l’indemnisation sont de 520 €/t pour le chènevis conventionnel et 1 300 €/t pour le chènevis bio, 130 €/t pour la paille en conventionnel et 325 €/t pour la paille en bio. Principales caractéristiques des différents contrats d'assurance récolte concernant le chanvre :



Économie

Un observatoire des marchés du chanvre 

Un observatoire des marchés du chanvre a été mis en place depuis un an par l’UTC (Union des Transformateurs de Chanvre) à la demande du Ministère de l’agriculture pour mieux suivre les cours des différents matières premières issues du chanvre. Tous les semestres, les données (prix, volumes produits) sont collectées auprès des chanvrières pour chaque débouché. Ces courbes d’évolution des prix permettent notamment de fournir aux nouveaux acteurs arrivant dans la filière chanvre (comme par exemple les liniers normands) des éléments tangibles pour veiller à une meilleure rémunération des producteurs.



Réglementation 

CNR pour le logement : deux propositions pour favoriser les biosourcés retoquées 

Lancé par le gouvernement le 28 novembre 2022, le Conseil National de la Refondation (CNR) dédié au logement a trois ambitions dont un volet écologique (adapter le logement aux transitions écologiques et énergétiques). Suite aux travaux de trois groupes constitués d'une cinquantaine d'intervenants de différents horizons, douze propositions ont été faites ; huit ont été retenues par la Ministre du logement. Parmi celles-ci, une proposition concerne les matériaux biosourcés (et donc le chanvre) : relocaliser, industrialiser et développer les filières territoriales autour d'équipements et de matériaux locaux et renouvelables. « Ce n'est pas l'enjeu que je partage, précise Philippe Lamarque, président de Construire en Chanvre, qui a participé aux travaux. Nous avions émis deux propositions pour encourager l’utilisation des matériaux biosourcés lors de la rénovation de bâtiments qui n'ont malheureusement pas été retenues. Avant de vouloir développer la production des biomatériaux (proposition du ministre), il faut déjà permettre et encourager leur utilisation sur le terrain. »
Les deux propositions non retenues sont les suivantes :
● Mettre en place des incitations financières dont la TVA circulaire : un polystyrène importé qui mobilise de très grandes externalités négatives devrait avoir une TVA supérieure à un béton de chanvre produit en France en circuit court sans effet négatif.
● Inclure des indicateurs carbone dans la validation des choix de matériaux de rénovation énergétique, la norme actuelle ne prend en compte qu’un facteur de résistance thermique pour lequel les matériaux bio-sourcés sont disqualifiés.



Rénovation biosourcée : deux recommandations pour le chanvre 

Fin 2022, Guy Hascoet a été missionné par le Ministère de l’Écologie pour faire un rapport sur ce que l’État peut mettre en œuvre pour accélérer et amplifier la rénovation biosourcée en France. Il a interrogé plus de 40 structures dont Construire en Chanvre et InterChanvre pour identifier les leviers. Le rapport a été rendu en mars 2023.
Parmi ses 24 recommandations, la recommandation n°2 semble très pertinente notamment pour le chanvre : « Constituer et doter un fond de soutien (4 à 5 M€ sur 6 ans) pour les différentes filières biosourcées pour les aider à se structurer plus fortement, avec la contractualisation de leurs objectifs pluriannuels. Cela permettrait le renforcement des équipes, des capacités à conduire des travaux d’expertises techniques et de représentation dans diverses instances et organismes, l’implication dans les « plateformes » régionales… ». Les filières manquent en effet de ressources financières pour embaucher des permanents (beaucoup d’actions reposent sur des bénévoles qui ont des difficultés à répondre à toutes les sollicitations), réaliser de la R&D, du lobbying… Une deuxième recommandation (n°12) concerne spécifiquement le chanvre : « Approfondir et élargir les travaux engagés par la filière chanvre sur l’évaluation de la contribution des producteurs de chanvre au stockage carbone en fonction des débouchés et usages de la plante ou de ces différentes parties. »



Au-delà des frontières

UE : vers une certification des outils et des systèmes d’absorption du carbone 

● Un groupe d’experts a été nommé à la Commission européenne pour plancher sur la certification des absorptions carbone. Il comprend environ 70 membres d’horizons divers (scientifiques, ONG, représentants du secteur de l’industrie, experts d’autorités nationales, d’organismes de certification, d’instituts de recherche…). L’objectif principal est de participer au développement de la législation secondaire (prévue pour 2025 et 2026) devant compléter la proposition de règlement, actuellement discutée, qui établit un cadre de certification de l’UE concernant les absorptions de carbone et les différents systèmes et outils mis en place dans les États membres. Ce texte participe aux travaux de la Commission européenne visant à parvenir à la neutralité climatique d'ici à 2050.

● Les experts devraient participer :
- à la préparation d’initiatives politiques et législatives sur le sujet du carbone ;
- aux retours d’expériences et échanges de bonnes pratiques sur des initiatives publiques et privées. Le travail du groupe se concentre sur la certification, la quantification, les rapports et l’évaluation des critères.
- aux échanges et à la coopération entre la Commission européenne, les États Membres et les parties prenantes concernées ;
- aux réflexions concernant les liens avec d’autres réglementations environnementales européennes qui traiteraient également de l’absorption carbone (comme le règlement relatif à la prise en compte des émissions et des absorptions de GES résultant de l’utilisation des terres, du changement d’affectation de celles-ci et de la foresterie).
● La première réunion du groupe a eu lieu le 7 mars 2023, avec à l’ordre du jour une discussion sur les absorptions industrielles de carbone, le stockage permanent et les produits de stockage du carbone, un panel sur le stockage agricole de carbone notamment dans les sols et la forêt, et une discussion sur les utilisations finales. En 2023, les réunions trimestrielles seront axées sur le carbon farming (sols, forêts, tourbières), l’absorption industrielle (stockage permanent et longue durée dans les produits) et la procédure de certification.



Agenda 

A venir

7 au 9 juin : Congrès EIHA à Bruxelles

8 juin : Assemblée Générale de Bioéconomy For change (B4C) à Lille

20 et 21 juin : Assemblée Générale de Construire en Chanvre à Amiens

22 juin : Lancement de Bleu Blanc Chanvre et Bleu Blanc Lin



Ça s’est passé

12 mai : EcoBatival à Toulouse

17 avril : 1e édition de la Journée de la Mode Circulaire organisée par l'Institut Français de la Mode à Paris, sous le haut patronage de Bérangère Couillard, secrétaire d’État chargée de l’Écologie. Une occasion de réunir les adhérents, les acteurs et experts engagés du secteur mode et textile. InterChanvre fait partie de cette organisation qui représente les commerçants professionnels de la mode circulaire et les entreprises de l'industrie du recyclage textile.

17 avril : « Plastique, quelles solutions pour la planète ? » : réunion des experts et parties prenantes pour discuter des principaux défis liés à la réduction de la pollution plastique et de sa mise en œuvre pour les entreprises organisée par Boston Consulting Group à Paris

5 avril : Portes ouvertes au groupe scolaire Denis Mukwege à Melun. Cette magnifique école est entièrement isolée en chanvre.

24 mars : inauguration du nouveau siège de l’activité des productions végétales spécialisées de Cavac construit en matériaux biosourcés sur son site de Mouilleron-le-Captif au nord de La Roche-sur-Yon (Vendée). Ce bâtiment tertiaire de 500 m², conçu par l’agence CAN Ia, se veut être une vitrine des produits isolants et du savoir-faire de la filiale Cavac Biomatériaux.

20 mars : La filière chanvre en Normandie a officiellement été lancée à la Coopérative Linière du Nord de Caen à Saint-Manvieu-Norrey (Calvados) en présence d’Hervé Morin, président du Conseil régional de Normandie.

2 février : lancement du Pôle européen du chanvre à Troyes (Aube) avec l’Assemblée générale constitutive de l’association, qui basculera en société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) en fin d’année. Plus de 200 participants étaient présents, de France mais également de République tchèque, Belgique, Turquie et États-Unis.